Pour ce duel de bas de tableau, l’AS Toulouse Lardenne recevait une équipe de Colomiers qui entendait bien poursuivre sa bonne dynamique après sa victoire face à Bruguières. Les Toulousains quant à eux, restaient sur une large mais logique défaite au TOAC. Ce samedi, ce sont finalement les locaux qui s’en s’en sont sortis le mieux, au prix d’une excellente première période qui leur a permis de rapidement se mettre à l’abri et de gérer une fin de match plus laborieuse.
Belle victoire collective pour les joueurs de Lardenne (photo : Enzo Contreras)
Dans les premières dix minutes, c’est une véritable foudre que vont prendre les hommes de Cyrille Dufaure. Entre adresse fulgurante à mi-distance, défense ultra-agressive, et contre-attaques rondement menées, les joueurs de Jean-Michel Cazenave déroulent et montrent un autre visage que celui présenté face au TOAC.
Et ce jeu retrouvé est symbolisé de fort belle manière par l’un des absents marquants de la semaine dernière, à savoir Aymeric Rey. Celui-ci réalise un festival, inscrivant la bagatelle de 14 points soit presque la moitié du total de son équipe durant ce premier quart-temps.
Côté visiteurs, l’équipe est submergée par l’adresse insolente des Toulousains, encaissant un éclat au score qui sera rédhibitoire dans ce match, puisque ces dix premières minutes très offensives se terminent sur le score de 30 à 18 pour Lardenne.
Dès lors, on ne sent plus les Columérins capables de donner le coup de rein supplémentaire pour revenir au tableau d’affichage. Pire encore, leur défense ne s’ajuste toujours pas et les visiteurs continuent d’encaisser beaucoup de points durant ce deuxième quart-temps.
Cette fois-ci, c’est à longue distance que les joueurs de Dufaure vont se faire sanctionner, encaissant pas moins de 4 tirs à trois points, dont trois inscrits par le seul Romain Soustelle, qui terminera la partie avec 14 points.
L’adresse ne baisse donc pas côté des locaux, qui terminent cette première période sur un 10 à 5 pour enfoncer un peu plus les espoirs de come-back adverse, et rentrer au vestiaire avec une confortable avance de 20 points à la pause (50-30, 20e).
Le retour des vestiaires semble avoir refroidi l’adresse des deux équipes qui tentent beaucoup leur chance, que ce soit en pénétration, en transition, en première intention. Cela résulte notamment d’une défense obligeant de nombreuses pertes de balles, mais également d’une imprécision notable à proximité du cercle.
Ainsi, les deux équipes ne scorent pas plus de 15 points chacune, ce qui donne un quart-temps âpre et disputé mais pauvre en points. Par conséquent, les visiteurs ne parviennent pas à accélérer suffisamment pour relancer une série qui leur auraient permis de, pourquoi pas, accrocher Lardenne au cours d’une fin de match à suspens. L’avantage toulousain a encore augmenté pour passer à 23 points d’avance avant le début de la dernière période, le score étant de 63 à 40.
L’ouverture du banc local permet aux habituels remplaçants de gagner du temps de jeu, le sort de la rencontre étant déjà scellé. Cependant Colomiers ne va pas se laisser abattre, montrant que l’escouade de Dufaure ne mérite pas d’encaisser une telle déconvenue. De ce fait, leur défense monte en intensité, et le jeu intérieur visiteur, plus vertical, prend le dessus sur Lardenne, Colomiers revenant à 12 points des locaux.
On remarque aussi le coup de feu à trois points de l’arrière Columérin Jérémy Hobbe, qui va dégainer par trois fois derrière la ligne des 6,75 m pour redonner un semblant d’espoir à ses coéquipiers, lui qui terminera co-meilleur marqueur de la rencontre (avec Aymeric Rey) avec 18 points au compteur. Cependant le mal est fait depuis déjà bien longtemps, les joueurs de Cazenave reprennent l’ascendant en défense et remportent cette rencontre sur le score de 76-63.
On retiendra l’abnégation des Columérins en cette fin de rencontre, développant un jeu fluide et agréable à regarder. Même constat pour Lardenne qui aura su produire une partie pleine pour l’emporter avec autorité, un succès précieux alors que se profile la réception du leader villefranchois.