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Le futur de la NBA et, on l’espère, de l’équipe de France, le grand Olivier Sarr, de passage à Toulouse et au TOAC, nous à fait l’honneur de répondre à quelques questions.

Olivier Sarr, de passage au TOAC (Photo : Sebastien Clavaud)

Bonjour Olivier, peux tu te présenter ?

Bonjour à tous, Olivier Sarr, j’ai 23 ans, j’évolue sur le poste 4/5. J’ai commencé le basket pour l’amour du ballon, je ne peux pas décrire cette sensation, passionné depuis toujours. J’ai commencé le basket près de Bordeaux au Bouscat, puis j’ai atterri à Toulouse où J’ai débuté au TOAC Basket en minimes, je suis passé par le pôle Midi-Pyrénées, puis l’INSEP. J’ai intégré ensuite l’université de Wake Forest puis celle de Kentucky. A ma sortie de la fac, j’ai été recruté par la franchise des Blues d’Oklahoma City en G-League et Oklahoma Thunder.

Quelles sont les sensations que tu as ressenti quand tu as foulé pour la première fois un parquet NBA, en côtoyant autant de grand noms ?

Au fond, nous sommes toujours des fans de basket avant tout, avant d’être des joueurs et c’est une sensation difficile à décrire honnêtement, surtout la maintenant que je reviens à Dewoitine. Cela ramène beaucoup de souvenirs et beaucoup d’émotions sur les moments passés ici, c’est ce dont je rêvais… Et revenir ici et avoir accompli ce rêve cela fait un bien extraordinaire, c’est vraiment difficile à décrire, vraiment beaucoup d’émotions. Mais cela fait surtout vraiment plaisir de voir les gens autour et que cela rend fier, qui étaient la depuis le début, vraiment plaisir.

Pour les jeunes joueurs que tu as vu à l’instant, quels sont les conseils que tu peux leurs donner pour arriver à réaliser une telle performance comme la tienne ?

Depuis tout jeune jusqu’à maintenant, à mon age, c’est beaucoup beaucoup d’heures de travail, mais si on le voit comme ça c’est une tâche impossible.

Il faut s’y mettre tous les jours encore et encore, se dire que c’est un gros objectif, croire en ses rêves. Pour moi, ça c’est vraiment enchaîner avec le pôle, du travail, encore du travail que cela soit sur le terrain ou même en dehors, en regardant des vidéos de basket, faire des recherches, poser des questions tous les jours. Moi cela m’a pris ce temps là, pour certains cela va aller plus vite et pour d’autres cela va prendre plus de temps, mais si on travail en étant déterminé cela finit toujours par payer dans une certaine forme.

Beaucoup de plaisir pour notre rédacteur (photo Sébastien Clavaud)

Tu parlais de l’université quand tu es partie au États-Unis, qu’elle est la différence entre le pôle espoir que tu as connu ici et ton arrivée dans le monde du basket Américain ?

C’est différent d’un point de vue basket, c’est différent d’un point de vue culturel, c’est différent mais ça reste un autre aspect du jeu. En Europe, nous sommes plus axés sur la tactique, les systèmes de jeu et l’équipe, alors que la-bas, c’est vraiment faire la différence entre joueur individuellement, le One-One. Quand on arrive à allier les deux, c’est la où l’on voit la domination des joueurs comme Nikola Jokic, Luka Doncic, ou même Joël Embiid, tous ces joueurs là, ce sont de grands joueurs qui ont le jeu d’équipe, le QI basket et savoir jouer le un contre un ont un gros avantage.

Alors tes tout premier pas sur un parquet NBA, quelles sensations ?

C’est incroyable, franchement !!! On ne le voit pas tout de suite en fait, car c’est tellement dur d’arriver à se détacher et de regarder en arrière, mais quand on voit son nom sur le maillot d’abord, dans les vestiaires, arriver sur le parquet, c’est wouaw…. Cela faisait trois ans que je n’avais pas joué devant des fans à cause du Covid donc c’est impressionnant. C’est de la nervosité, c’est un peu d’anxiété, mais beaucoup d’excitation… C’est une sensation incroyable !!!

Quelles sont tes ambitions, proches et lointaines ?

Pour moi, mon objectif proche c’est intégrer une équipe compétitive, qui va aller loin en play-offs, qui vise le titre, une équipe qui à l’ambition de gagner. En tant que joueur et surtout en tant que jeune joueur, c’est dans ces moments là qu’on apprend, avec une équipe qui possèdent des joueurs d’expérience, être avec des vétérans, apprendre un maximum d’eux dans les premières années, prendre les bonnes habitudes d’une équipe qui gagne. Sur le long terme, c’est de m’établir en tant que joueurs pilier à mon poste sur la NBA et sur l’histoire de la NBA.

L’équipe de France ?

L’équipe de France, j’attends, il y a Boris (Diaw) qui à contacté la plus part des jeunes français en NBA, donc on va voir ce que cela donne. C’est toujours un honneur de jouer pour son pays et on verra bien.

Les retrouvailles avec l’emblématique Gilbert ont été chaleureuses (Photo Sébastien Clavaud)

La fin de ton contrat avec OKC, c’est de la déception ou de l’excitation pour ce qui va arriver ?

Vue de l’extérieur, je peux comprendre que cela peut paraître « coupe-gorge », mais pour moi c’est de l’excitation, car en fait c’était plus ou moins prévu. Mon contrat courrait sur une certaine période, et les franchises profitent de la fin de saison et des derniers matchs pour donner un contrat à certains joueurs qui ont fait la G-League toute l’année, afin de les récompenser et leurs mettre un peu plus d’argent dans les poches, et c’est ce que nous nous attendons d’une franchise. C’est pour cela qu’OKC est une bonne franchise et moi il m’ont donné une opportunité incroyable, de me montrer et pouvoir être recruter par les 29 autres franchises. Pour moi c’est vraiment une opportunité incroyable donc c’est que du positif.

Merci beaucoup à toi de nous avoir accordé de ton temps, en espérant voir ton nom encore briller longtemps sur les terrains de NBA, en équipe de France et aller très loin.

Merci également.

Une immense joie et fierté d’avoir pu réaliser cette interview avec Olivier Sarr, toute la rédaction de Basket31 lui souhaite énormément de réussite sur les terrains et en dehors avec le plaisir de le voir rapidement fouler de nouveau les parquets de la NBA.

Categories: diaporama, Interviews

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