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Elle fait partie des nombreuses personnes sans qui le basket ne pourrait exister, discrète et souriante, également formatrice et dorénavant Toulousaine, Justine Lanau répond à notre interview.

Bonjour Justine, pouvez vous vous présenter ?

Bonjour
Je m’appelle Justine Lanau, j’ai 29 ans je suis arbitre pour le club de l’OTB et j’arbitrerais à partir de cette saison au niveau HN4 (Ligue Féminine). Sinon je suis conseillère en immobilier pour le réseau SAFTI 🙂

Pourquoi et comment avez vous commencer votre activité d’arbitre ?

J’ai commencé l’arbitrage un tout petit peu avant mes 18 ans bénévolement dans mon club sur la région bordelaise pour arbitrer avec les copains sur des tournois. Puis petit à petit je me suis prise au jeu, j’ai passé le diplôme d’arbitre départemental à mes 18 ans et petit à petit j’ai monté les niveaux pour en arriver là aujourd’hui.

Quel a été votre parcours pour atteindre votre niveau actuel ?

J’ai commencé l’arbitrage en Gironde (ma région natale), j’ai passé le diplôme départemental puis rapidement je suis passée au niveau région. Grâce au travail et à ma connaissance du basket j’ai pu au bout de 3 ans passé le concours pour être arbitre championnat de France que j’ai obtenu. Après 3 ans sur le niveau je suis montée au niveau national. Parallèlement j’ai également fait les filières de haut niveau organisées par la fédération qui m’ont permis de beaucoup progressé et d’arriver deux ans après ma montée en nm2 au stage d’accession au haut niveau grâce à mon classement sur l’année. Suite à ce stage j’intègre donc le haut niveau et dans un premier temps la ligue féminine.

Justine Lanau, arbitre HN, ne cesse de se perfectionner autant pour elle que pour le service du jeu, ce qui luipermet de découvrir le haut niveau français et faire de nouvelles expériences grâce au FIBA (Photo : Sébastien Clavaud)

Quels sont vos ambitions et vos futurs objectifs ?

La ligue féminine depuis 2 ans était un objectif sur du court terme, après des années entrecoupées avec le Covid ; objectif numéro 1 atteint.
Maintenant ce sont les niveaux masculins du HN qu’il faut aller chercher ! J’ai également mis un pied cette saison dans la fiba sur un stage féminin de fin de saison en Slovénie 🇸🇮, alors pourquoi pas ?

Votre meilleur souvenir dans votre activité ?

Il y en a plusieurs c’est dur d’en choisir un seul. Si on ne prend que le souvenir basket, arbitrage, expérience hors du commun c’est bien évidemment la finale que j’ai pu arbitrer cette saison à Bercy, un moment unique, suspendu dans le temps où tout est en plus grand. Nous avons eu un match de très bonne qualité et intensité en plus donc cela a permis de rendre l’événement encore meilleur puis j’y suis allée avec mon amie Delphine qui arbitrait elle aussi une autre finale. Partager ce moment entre amies était merveilleux.
Mais l’arbitrage m’a également apporté beaucoup de bonheur personnel et une autre finale juste avant que je monte en championnat de France dans les mythiques arènes de Pomarez entourés des bandas et de l’ambiance landaise comme on l’a connaît m’a permis de rencontrer aujourd’hui mon mari. L’arbitrage est une vrai école de la vie… on n’y rencontre pas simplement des collègues, joueurs, entraîneurs, dirigeants on y rencontre ses amis ou même plus 😊

Quel est votre rituel d’avant match ?

Enfin concernant le rituel, je fais toujours les choses dans le même ordre lorsque je rentre dans le vestiaire sinon j’ai l’impression d’oublier quelque chose ou de ne pas être dans de bonnes conditions pour la suite et lorsque je suis en tenue, pendant 5 min je fais des exercices de concentration et de respiration pour me donner des lignes directrices à suivre pour le match.

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