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Avec une septième place au championnat et un bilan presque équilibré, les troupes de Nicolas Flottes font bonnes figures pour leur première apparition en Nationale Féminine 3.

Nous revenons avec ce coach touche à tout sur son expérience à ce niveau et son ressenti suite à l’arrêt prématuré de la saison 2019/2020.

Quel bilan pouvez-vous faire de votre saison, malgré l’arrêt du championnat à seulement quelques journées de la fin ?

Le bilan de la saison est globalement positif car nous étions sur la voie du maintien, il nous manquait une ou deux victoires sur les quatre derniers match (avec trois matchs à domicile). Après des débuts compliqués et malgré le fait qu’on n’ait pas été épargnés par les blessures, on est montés en puissance au fil du championnat. Pour une première saison à ce niveau c’est plutôt honorable surtout qu’on s’est retrouvés dans une poule où nous étions l’équipe avec le plus de kilomètres parcourus.

Quels étaient vos objectifs du début de saison ? Avez-vous pu les atteindre ? Avez-vous des regrets sur la saison ?

L’objectif était le maintien et il était en passe d’être rempli. Le regret principal c’est de savoir comment on aurait figuré sans les deux blessures longues durées d’Aurélie Issaly et Clémence Cabrit (ligaments croisés pour les deux joueuses). D’un autre côté ça a obligé le groupe à aller cherche des ressources mentales profondes et certaines joueuses ont pris des responsabilités avec succès.

3Le niveau affiché par votre équipe correspond-il aux ambitions affichées en début de saison ?

On partait dans l’inconnu total : promu à un niveau national et dans une poule où on ne connaissait personne, si ce n’est Mauguio qui nous avait battu en finale de PNF Occitanie. Globalement c’est très basket de ce côté avec les équipes clermontoises et stéphanoises qui sont des régions de basket. Dans beaucoup d’équipes on tombe sur une ou deux joueuses qui ont joué en LF2 ou NF1 et qui prennent un peu de recul en NF3 donc ça élève le niveau global. Par contre, ça « tape » moins que dans la poule toulousaine et landaise, c’est moins physique. Pas non plus de traquenard dans des petites salles de campagne. On essaye que le traquenard il soit chez nous.

Nicolas Flottes et la CTC Rodez Agglo Basket vont de nouveau jouer en NF3 la saison prochaine (Photo : Sébastien Clavaud)

Que pensez-vous de la décision d’arrêter le championnat avec une saison blanche comme finalité (aucune montée et aucune descente) ?

La décision d’arrêter était inéluctable et responsable tout le monde est d’accord sur cela. Par contre je ne comprends pas la décision de faire une saison blanche. Les résultats précédents perdent tout valeur, notre maintien notamment, et ça va fausser l’année prochaine. Par exemple, dans notre poule deux équipes qui devaient descendre sont en train de se renforcer avec beaucoup de joueuses de qualité. Les deuxièmes de poule, même s’ils avaient encore une chance de monter, auraient été heureux de voir les premiers monter en division supérieure. On va surement se retrouver sur exactement les mêmes poules avec l’impression de rejouer la même partition. La solution du handball avec des montées et moins de descentes me paraissait excellente.

5Concernant la saison 2020/2021 serez-vous toujours au même poste ? Si oui, quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ?

Oui je serai toujours en poste la saison prochaine, on dit souvent que c’est la deuxième saison à un niveau la plus dure. L’ambition sera de faire aussi bien voire mieux que la 7ème place de cette saison. La tache sera encore plus compliquée car, comme je le disais tout à l’heure, les équipes de notre poule se renforcent déjà avec des joueuses de qualité. J’ai l’impression que ça va être très très homogène.

6Avez-vous déjà des recrues en vue et si oui avez-vous déjà commencé à recruter ?

On se dirige vers deux arrêts de notre côté. Si on reste dans cette poule et quand je vois la course à l’armement dans laquelle se lancent certaines équipes oui il nous faudra absolument nous renforcer. J’ai ciblé des profils avec qui on discute et j’en cherche d’autres mais la concurrence est rude. On veut aussi s’appuyer sur notre filière de formation en intégrant des jeunes joueuses dans le groupe.

Pouvez-vous nous donner un avis global sur le niveau du basket pyrénéen ?

Si mes comptes sont bons cela fait une équipe pyrénéenne en NF1, trois équipes en NF2 et sept équipes en NF3 et beaucoup de territoires représentés. Je pense que le maillage et la représentation sont bonnes sur le secteur féminin. C’est un signe que les clubs, comités et la ligue forment bien et c’est positif.

Merci de votre participation, avez-vous un dernier mot à nous dire ?

Merci à tous les bénévoles comme Mika et Seb qui prennent de leur temps pour mettre en avant le basket pyrénéen, je sais ce que c’est pour l’avoir vécu c’est pas toujours facile.

Categories: NF3

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