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Elle vient elle aussi d’une très bonne école de formation, l’Aveyron. Elle est la tête d’affiche de la JSC depuis 4 saisons maintenant avec un potentiel de jeu extra-ordinaire, la dynamique Pauline Dambrun répond à notre questionaire.

Pouvez vous vous présenter, nous faire un petit récap de votre carrière ?

Hola, je m’appelle Pauline. J’ai 25 ans et je suis kiné. J’ai débuté le basket de mini-poussines jusqu’en benjamines dans le petit club du village aveyronnais où habitent mes parents, à Sébazac, essentiellement au niveau départemental. Puis j’ai rejoint le club de Rodez où j’ai joué en Minimes France, Cadettes France puis Séniors en R1. J’ai stoppé le basket 1 an, pendant ma 1è année de médecine. J’ai repris l’année suivante toujours dans l’Aveyron, au sein de la CTC Rodez Agglo Basket également au niveau régional jusqu’à la fin de saison 2016/2017, où nous avons obtenu la montée en Prénat. Etant diplômée et souhaitant rester travailler sur la région toulousaine, j’ai rejoint l’équipe NF3 de la JS Cugnalaise Basket dans laquelle j’évolue depuis maintenant 4 saisons.

Comment vous êtes vous entretenu pendant le confinement et cette période d’inactivité ?

Pour être honnête, maintenir ma forme physique suite à l’annonce du confinement a été un gros challenge… J’exerce un métier où je bouge pas mal donc c’est un début. Ensuite j’essaye de faire quelques séances de renfo à la maison de temps en temps. Pour le côté cardio, c’est plutôt VTT et course à pieds quand j’arrive à trouver la motivation.

Pauline Dambrun, encore un pur produit de la formation Aveyronnaise qui brille en championnat de France (Photo : Sébastien Clavaud)

Quelles sont vos ambitions/objectifs pour cette saison, puis à plus long termes ?

L’objectif premier est d’arriver à créer une alchimie dans notre équipe qui s’est rajeunie et a été pas mal remaniée à l’intersaison, avec l’ambition de viser le haut de tableau. Sur le long terme, avec la dynamique mise en place depuis maintenant plusieurs saisons, je pense que la montée en N2 serait envisageable.

Pourquoi avoir choisi ce club ?

Les clubs de Rodez et la CTC RAB, au sein desquels j’ai passé mes jeunes années basket, sont des clubs chaleureux, familiaux et avec de supers valeurs. (J’en profite d’ailleurs pour lâcher un big up à l’ensemble de la CTC RAB pour tout le boulot accompli depuis plusieurs années maintenant sur le plan de la formation des jeunes et confirmé par la montée en NF3 des SF1 il y a maintenant 2 ans) En quittant l’Aveyron, je cherchais à rejoindre un club avec le même état d’esprit. J’ai été contactée par la JSC et le projet de jeu que m’a présenté Lorianne m’a séduite. Après 4 ans passés dans ce club, l’ambiance et la convivialité sont toujours au rendez-vous, je m’y sens plus épanouie que jamais et j’y ai trouvé ma 2e famille !

Comment combiner le basket avec la vie de famille/travail/étude ?

J’ai la chance d’avoir un emploi du temps professionnel assez adaptable donc combiner le basket, la vie pro et perso se fait facilement !

Comment envisagez-vous la reprise et la fin de saison ?

Il me tarde de retrouver le chemin des parquets, que ce soit sur les plans physique, mental et humain ! Cependant, bien que d’un naturel plutôt optimiste, j’ai de plus en plus de mal à envisager une reprise pour la saison en cours… C’est une période difficile pour tous et j’espère que cet épisode sera vite derrière nous. Quand bien même, si la saison continue, j’espère que toutes les équipes pourront se préparer dans de bonnes conditions pour les matchs et que l’on reprendra toutes sur le même pied d’égalité.

Pauline Dambrun est l’un des éléments clé du collectif de la JSC en NF3 (Photo : Sébastien Clavaud)

Pouvez vous nous décrire une semaine ‘’type’’ ?

La recette pour une bonne semaine type c’est : entrainement le mardi à la Hoops, le vendredi à Cugnaux city (avec parfois un entrainement supplémentaire le mercredi ou jeudi) et match le dimanche. Vous agrémentez ça avec le boulot, quelques repas/apéros d’équipes, la famille, les amis et le dodo. Vous n’avez pas le temps de vous ennuyer et vous recommencez la même chose la semaine d’après !

Pouvez vous nous donner vos points forts/faibles, les choses à améliorer/travailler ?

Mon principal point fort sur un terrain est selon moi mon état d’esprit et ma combativité. Pour ce qui est des points faibles, il y en a énormément mais je dirais en premier lieu mon shoot mi-distance. J’ai beaucoup de choses à améliorer, on travaille en espérant que ça paye petit à petit !

Que faites vous en dehors du basket pendant vos temps libre ?

J’ai pas mal de passe-temps en dehors du basket : voir ma famille et mes amis, manger des raclettes, écouter de la musique, danser avec mon chat Wendy, faire de la photo, cuisiner, lire… Les petits plaisirs simples de la vie !

Qu’allez vous faire après la retraite sportive ?

Après la retraite sportive (qui sera je l’espère le plus tard possible), j’aimerais beaucoup apprendre à jouer d’un instrument de musique ou pourquoi pas me mettre au théatre. Même si je pense que je ne serai jamais très loin des terrains de basket !

Categories: Interviews, NF3

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