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La Toulousaine, Anne-LiseMipoka passée par quelques clubs dans sa jeunesse, puis par le pôle formation au CREPS de la ville rose et le centre de formation de Bourges va évoluer avec les déferlantes de Nantes lors de la saison 2021/2022.

Bonjour Anne-Lyse, pouvez vous présenter ?

Bonjour à tous, Je m’appelle Anne-Lise Mipoka, j’ai 20 ans, je joue poste 3 et je mesure 1m83. Cette saison j’ai joué à l’AS Aulnoye et la saison prochaine je jouerai à Nantes. A part le basket, j’aime beaucoup la mode et la musique.

Pouvez vous nous décrire votre parcours de formation : les débuts, le centre de formation, votre évolution.

Mon parcours n’a rien de bien extraordinaire. J’ai commencé le basket dans l’unique but de pratiquer une activité physique car j’étais en surpoids. J’ai donc commencé en poussine à Lardennes, j’ai ensuite poursuivi mon parcours à l’astro, où j’ai eu la chance dans ma deuxième année benjamine de jouer avec les Minimes France de Colomiers (il y avait une entente entre les deux clubs). Sylvie Renard était la coach et ce fut une très belle expérience avant de rentrer au pôle espoir avec Guillaume Cormont. Le pôle espoir a été une expérience très éprouvante mais aussi très enrichissante, je le dis très souvent mais sans Guillaume Cormont, je ne serais sûrement jamais devenue ce que je suis aujourd’hui. Il m’a vraiment aidé dans ma façon d’agir et dans mon jeu et grâce à lui je suis devenue une vraie poste 3. Le centre de formation à Bourges, une expérience totalement différente, on côtoie les meilleurs joueuses de sa génération, la concurrence y est rude mais on finit par s’adapter et puis vivre les meilleures années de sa vie de basketteuse. A la sortie du centre de formation, j’ai commencé à évoluer en NF1 à Voiron, l’année a été compliqué à cause du COVID. J’ai signé à aulnoye cette année.

Anne-Lise Mipoka est elle aussi par le très prestigieux mais exigeant centre de formation des Tangos de Bourges (Photo : Bourges Basket)

Pourquoi avoir choisit Nantes ?

J’ai signé à Nantes pour la saison prochaine après avoir discuté avec le coach, le projet me paraissait intéressant. Il donne la chance aux jeunes de s’exprimer dans un championnat coriace, et lorsque l’on est dans ce cas de figure on a à cœur de prouver que l’on a notre place.

Quels sont vos points forts et vos points à améliorer ?

Mes points fort sont l’agressivité offensive, et grâce à mon passage à Bourges j’ai découvert que je pouvais être aussi un bon défenseur. Les points à améliorer serait la régularité, et le shoot.

Que pensez vous de la formation pyrénéenne ? Est elle perfectible ? En quels points ?

C’est une question difficile parce qu’à mes yeux, elle est parfaite, en sortant du pôle j’étais au centre de formation à Bourges alors pour moi il n’y a pas grand chose à changer. Ce qui pourrait être une bonne piste ce serait d’accentuer la préparation mentale, je sais qu’il y avait une très bonne psychologue lorsque j’y étais et elle m’a beaucoup aidé. Parce que lorsque l’on arrive en centre de formation la transition peut être brutale, on arrive au lycée, on a un peu plus de pression a cause de la concurrence et on peut s’écrouler mentalement.

Comment vos coéquipiers actuel voient ils la formation pyrénéenne ?

J’avoue ne pas en avoir discuté avec elles, mais je crois que la formation est très bien représenté avec des joueuses comme Leïla Lacan qui est sélectionnée en équipe de France avec 2 ans d’avance, donc finalement il n’y a pas vraiment besoin d’en débattre.

Vos meilleurs souvenirs de joueur ?

Mes meilleurs souvenirs c’est notre victoire contre le pôle Aquitaine pour aller aux finales nationales à Disney, la coupe de France que l’on gagne à 7 joueuses ma première année au centre de formation, la campagne U18 je ne suis pas allée jusqu’à la compétition mais la prépa était super. Et la victoire du final four ma dernière année à Bourges, devant notre public c’était incroyable.

Anne-Lise Mipoka, sous les couleurs d’Aulnoye, possède déjà un joli palmarès pour son jeune âge et elle compte bien enrichir sa vitrine de trophées (Photo : AS Aulnoye)

Les moins agréables ?

L’un des pires souvenirs ça a été la défaite en quart de finale de la coupe de France, ça été une grande déception. Il y a aussi eu ce fameux match à Landerneau que l’on perd au buzzer. Et paradoxalement ma première année au centre de formation est aussi l’un de mes pires souvenirs.

Vos meilleurs souvenirs de formation ?

Je crois que j’ai énuméré pas mal de mes souvenirs de formation dans les réponses précédentes, c’était une très belle expérience malgré les hauts et les bas, on était une bande de copine qui s’amusait autant sur le terrain qu’à l’extérieur.

Vos projets pour les saisons à venir ?

Mon projet serait de continuer à bosser dur pour progresser et m’imposer un peu plus dans la ligue. Et pourquoi pas aller plus haut !

Qu’avez vous prévu après le basket ?

Je pense pas trop à l’après basket, même si tout le monde dira que c’est très important. Je préfère me concentrer sur le présent pour vivre chaque instants intensément, lorsque je serais sur la fin de ma carrière j’y réfléchirais pour l’instant je vis le truc à fond!

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