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Face à des Berruyères dominatrices collectivement, les joueuses de Jérôme Fournier n’ont fait illusion que quelques minutes avant de subir les foudres des Tangos.

Romane Bernies et les Berruyères étaient trop fortes pour Misura et le TMB (photo : Guillaume Poumarede)

Romane Bernies et les Berruyères étaient trop fortes pour Misura et le TMB (photo : Guillaume Poumarede)

Dans sa réaction d’après match la semaine passée, Jérôme Fournier souhaitait que ses joueuses ne reproduisent pas une entame de match similaire à celle produite face à Angers, qui avait forcé les rose et noir à courir après le score durant près de trente minutes.

A Bourges, force est de reconnaître que ses volontés ont été écoutées et appliquées, puisque le TMB menait 12-0 après quatre minutes de jeu.

Drivé par ses leaders Misura, Epoupa et Ayim, le club de la ville rose semblait pouvoir proposer une vraie opposition au multiple champion de France. Pourtant, cette note positive n’aura que duré que quatre minutes.

Car après leur belle série, les partenaires de Miranda Ayim (16 points à /15, 6 rebonds, 1 passe et 1 interception lors de la rencontre) ont été dépassées par la réaction d’orgueil des Tangos, portées par Johannah Leedham (18 points à 6/11, 5 rebonds, 3 passes et 2 interceptions) et Danielle Adams (19 points à 8/12, 3 rebonds, 2 passes, 4 interceptions et 2 contres).

Après dix minutes, l’écart été passé de +12 à -6 (18-12, 10e), et le reste du match ne fut qu’un long chemin de croix pour les partenaires d’une Olivia Epoupa ciblée par la défense locale (7 points à 2/10, 3 rebonds, 5 passes, 5 interceptions mais 7 ballons perdus).

A l’image de sa jeune meneuse, Toulouse a subi tout au long de la partie, présentant un ratio passes décisives / balles perdues très bas (8 passes pour 17 ballons perdus), là où les Tangos cumulaient 23 offrandes pour 12 pertes de balles.

Dans ce marasme, on peut également noter la maladresse de certaines des cadres, en plus d’Epoupa, puisqu’Aby Gaye terminait avec un pâle 3/10 aux shoots, là où Marie Mané convertissait de son côté seulement deux de ses neuf tentatives.

Face à la terrible défense berruyère, Jérôme Fournier a donc pu mesurer les progrès et le travail qu’il restait encore à effectuer pour prétendre au haut de tableau. Et le technicien toulousain va également devoir préparer son équipe à un deuxième choc consécutif, puisque c’est Montpellier, champion en titre, qui investira le Petit Palais des Sports dès samedi.